Bell Helicopter a décidé de faire le ménage dans sa production et d'abandonner quatre modèles d'hélicoptères.

Bell Helicopter a décidé de faire le ménage dans sa production et d'abandonner quatre modèles d'hélicoptères.

«C'est une très bonne nouvelle, ça va nous permettre de nous concentrer sur les produits les plus demandés», a commenté Michel Legault, directeur du développement des affaires chez Bell Helicopter Textron Canada.

L'initiative n'aura pas d'impact sur le niveau d'emploi à l'usine de Mirabel. L'entreprise y emploie actuellement environ 2200 personnes.

«Ça demeure complètement stable, a affirmé M.Legault. Nous prenons les ressources que nous avons et nous les concentrons sur certains modèles. Au point de vue économique, ça va nous permettre d'être plus efficaces.»

Au cours des deux prochaines années, Bell Helicopter abandonnera progressivement la production des modèles 206B, 427, 430 et 210.

M.Legault a noté que le 206B était une version courte d'un appareil plus populaire, le 206L.

Quant au 427, il sera avantageusement remplacé par le 429, un tout nouvel appareil qui fait déjà l'objet de plus de 200 commandes. Les deux appareils sont des biturbines légers.

«Le 429 est certifié pour le vol aux instruments alors que le 427 n'est certifié que pour le vol à vue, a noté M. Legault. Il n'avait donc plus vraiment sa raison d'être.»

Il a indiqué que Bell réfléchissait depuis un bon moment à l'abandon de ces quatre modèles.

«Nous en avons parlé à certains clients et il n'y a pas eu de levée de boucliers», a-t-il mentionné.

Outre le 206L et le 429, Bell Helicopter mettra l'accent sur le 407, son plus gros vendeur, et le 412, le plus gros appareil de sa gamme.

Il s'agit d'un modèle très demandé, notamment dans le secteur pétrolier. Il sert entre autres à faire la navette entre les plateformes de forage et la terre ferme.

«Au point de vue financier, le 412 est très intéressant, a indiqué M.Legault. Comme les clients en voulaient beaucoup, il fallait absolument trouver de la place pour le fabriquer. Il fallait faire le ménage dans ce qu'on faisait.»

Il fallait également répondre aux demandes de la société mère, Textron, qui réclamait une utilisation optimale des ressources physiques, humaines et monétaires à Mirabel, a-t-il ajouté.

Textron a inscrit une charge de 16 millions US dans ses résultats du quatrième trimestre pour refléter les frais de cette rationalisation.