La Banque Nationale (T.NA) est toujours hantée par le papier commercial adossé à des actifs mais elle revient dans le vert au quatrième trimestre.

La Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]] est toujours hantée par le papier commercial adossé à des actifs mais elle revient dans le vert au quatrième trimestre.

La banque montréalaise déclare des profits de 70 M$ ou 37 cents par action, contre une perte de 175 M$ à la même période l'an dernier.

Le revenu total a monté de 92% à 756 M$.

Son bilan trimestriel, dont les principaux éléments ont été dévoilés d'avance à la fin de novembre, comprend trois éléments inhabituels importants.

Il s'agit d'une charge de 117 M$ avant impôt sur le PCAA, de frais de restructuration de 44 M$ et une radiation d'immobilisations corporelles de 36 M$.

Cette dernière charge a été comptabilisée après la décision de l'Association canadienne des paiements de ne pas aller de l'avant avec un projet de non-circulation et présentation électronique des chèques.

En excluant les éléments inhabituels, les profits sont de 1,36 $ par action, contre les 1,32 $ attendus par les analystes.

Les services bancaires affichent une rentabilité en hausse de 7% à 223 M$. Le volume des prêts aux particuliers et entreprises a augmenté mais cette croissance a été atténuée par une marge de profit moins importante.

Dans la gestion de patrimoine, la Banque Nationale dévoile des profits de 47 M$, une hausse de 62%. Les volumes des comptes d'épargne à intérêt élevé ont beaucoup augmenté.

Le secteur Marchés financiers, pour sa part, engendre un profit de 70 M$, soit un chiffre à peu près stable.

«Malgré un ralentissement notable de l'économie et des conditions financières exceptionnellement difficiles à l'échelle mondiale, la Banque Nationale affiche des résultats solides et profitables pour l'exercice 2008», affirme Louis Vachon, président et chef de la direction.

«La qualité du portefeuille de prêts s'est maintenue et le ratio des fonds propres de catégorie 1 reste solide à 9,4%, souligne M. Vachon. Les résultats de 2008 démontrent une fois de plus la pertinence du modèle d'affaires de la Banque Nationale et les avantages de la diversification de ses activités.»

Le PDG estime que la restructuration annoncée cet automne rapportera dans le futur. «Avec de solides assises financières et les progrès tangibles obtenus en 2008, en particulier dans la gestion de ses coûts, la Banque compte poursuivre sa lancée pour assurer une croissance rentable à long terme.»

Pour l'ensemble de l'exercice 2008, la Nationale gonfle ses profits de 43% à 776 M$ ou 4,67 $ par action. Depuis un an, son actif a crû de 14% à 129 G$.

Son titre a terminé la séance de mercredi à 37,82 $ au TSX.