Le fabricant de trains et d'avions Bombardier (T.BBD.B) annonce qu'il double largement ses profits au troisième trimestre, empochant 245 M$ US ou 14 cents par action.

Le fabricant de trains et d'avions Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] annonce qu'il double largement ses profits au troisième trimestre, empochant 245 M$ US ou 14 cents par action.

C'est un cent de plus que les prévisions des analystes consultés par Bloomberg.

Il y a un an, la compagnie montréalaise déclarait des profits de 91 M$.

Pour le troisième trimestre de cette année, le chiffre d'affaires a progressé de 8% à 4,6 G$ US.

En Aéronautique, l'entreprise a augmenté sa marge de profit de 3,5 point à 8,7%. Les livraisons d'avions d'affaires ont été stables à 57 appareils mais les commandes ont reculé de plus de la moitié à 48 avions, et ce en raison de la conjoncture économique.

Bombardier a livré 22 avions commerciaux, un recul du tiers comparativement au même trimestre l'an dernier. Par contre, les nouvelles commandes se sont élevées à 20, contre 12 à la même période il y a un an.

La division Transport a haussé sa marge de profit de 0,9 point à 5,1% mais ses nouvelles commandes de trains et services connexes ont baissé de 10% à 2,8 G$ US.

«Au cours du trimestre, Bombardier Aéronautique a continué d'améliorer sa marge en mettant l'accent sur l'exécution», souligne le PDG Pierre Beaudoin.»

«Afin de répondre aux besoins de leurs clients, ajoute M. Beaudoin, les deux groupes ont continué d'investir dans de nouveaux produits et technologies afin d'enrichir encore davantage leurs portefeuilles.»

Le haut dirigeant préfère toutefois faire preuve de prudence quant aux perspectives à court et moyen termes.

«Bien qu'il soit encore trop tôt pour évaluer l'ampleur et la durée du ralentissement économique et son incidence potentielle sur nos deux secteurs d'activité, dit-il, nous sommes confiants en notre avenir, ayant pris au cours des dernières années des mesures importantes pour renforcer nos activités et notre situation financière.»

«Nous avons un carnet de commandes totalisant 51,9 G$ US, enchaîne M. Beaudoin, représentant en moyenne 2,7 années de revenus et réparti entre toutes les activités et toutes les régions géographiques. Nous n'avons aucune dette à long terme importante arrivant à échéance avant l'exercice 2013. Nous disposons de 3,3 G$ US en espèces et quasi-espèces.»

Le PDG estime que les activités de Bombardier Transport seront moins touchées par la crise, les gouvernements haussant souvent les dépenses d'infrastructure en période de ralentissement économique. «Nous continuons à suivre de près la situation.»

Par ailleurs, le conseil d'administration déclare un dividende trimestriel de 2,5 cents par action. Il est payable le 31 janvier aux actionnaires inscrits aux registres le 16 janvier.

L'action de Bombardier a terminé la séance de mercredi à 3,89 $ à la Bourse de Toronto.