Après les demandes du constructeur Ford, c'était au tour de General Motors (GM) de présenter les grandes lignes de son plan de restructuration exigé par le Congrès.

Après les demandes du constructeur Ford, c'était au tour de General Motors [[|ticker sym='GM'|]] de présenter les grandes lignes de son plan de restructuration exigé par le Congrès.

Le fabricant en difficultés s'avère plus gourmand que son concurrent alors qu'il évalue qu'il aura besoin de 18 G$ d'aide publique, dont 12 G$ pour éviter un dépôt de bilan l'an prochain.

Le groupe, considéré comme le plus menacé des trois constructeurs automobiles nationaux par une crise de liquidités à court terme, a détaillé sur son site internet les points-clés de son plan de restructuration.

«GM demande des facilités de crédit de 12 G$ pour pouvoir maintenir un niveau de trésorerie adéquat jusqu'en décembre 2009», et «prévoit d'utiliser une première tranche de 4 G$», a-t-il indiqué.

Le premier constructeur automobile américain a également demandé l'octroi d'une ligne de crédit de 6 G$ supplémentaires «pour fournir des liquidités au cas où le recul du marché automobile américain persisterait».

Le groupe a fait cette hypothèse alors que le secteur a publié ce même jour les chiffres des ventes mensuelles de novembre aux États-Unis, marquant un treizième mois consécutif de recul, autour de -35% pour l'ensemble du marché.

Certains constructeurs, dont Ford, ont fait part de leur pessimisme pour les mois à venir au vu de la récession qui frappe le pays, envisageant une poursuite de la dégradation du marché au premier semestre l'an prochain.

GM, qui est critiqué pour le nombre excessif de ses marques, a annoncé qu'il avait engagé une réflexion sur l'avenir de Saab et de Saturn.

Le groupe pense redevenir rentable une fois son plan de restructuration mené à bien et à condition que le marché nord-américain se situe au niveau de 12,5 millions à 13 millions de véhicules vendus par an. GM estime que le marché pourrait tomber à 12 millions d'unité en 2009.

GM prévoit de commencer à rembourser ses financements à partir de 2011 et d'avoir tout remboursé «d'ici 2012».