TQS est loin d'être au bout de ses peines: les syndicats de ses employés ont déposé lundi des plaintes au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de même qu'au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

TQS est loin d'être au bout de ses peines: les syndicats de ses employés ont déposé lundi des plaintes au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de même qu'au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) a fait savoir que la requête juridique présentée au CCRI vise entre autres à forcer le réseau de télévision à réintégrer les employés licenciés et à dédommager ceux qui ont été privés de leurs indemnités de départ quand il s'est placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers.

La présidente de la FNC, Chantale Larouche, a soutenu que Remstar et ses représentants «ont eu recours à des combines incroyables et inimaginables, allant jusqu'à promettre de l'argent aux employés, pour les forcer à renoncer à leurs emplois et à accepter la sous-traitance».

Elle a ajouté qu'«alors que la majorité des 340 travailleurs qui ont perdu leur emploi ne recevront qu'à peine 20% des sommes qui leur sont dues, Remstar a offert à plusieurs de tout leur payer moyennant l'abandon de leurs droits».

La FNC a fait valoir que la production et la réalisation des émissions, des nouvelles et de la publicité sont maintenant effectuées par des sous-traitants qui ont embauché plusieurs dizaines des employés mis à pied par TQS. Ces employés ont dorénavant droit à des salaires moins élevés qu'auparavant et à des conditions moins bonnes.

Dans sa plainte au CRTC, la FNC a reproché au «Mouton noir» de ne pas respecter les conditions de sa licence en ne produisant pas lui-même ses émissions, à l'exception de «110%».