Les stocks de produits pétroliers ont de nouveau augmenté la semaine dernière aux États-Unis, grâce notamment à un bond bien plus important qu'anticipé des réserves d'essence, a annoncé jeudi le département américain à l'Énergie (DoE).

Les stocks de produits pétroliers ont de nouveau augmenté la semaine dernière aux États-Unis, grâce notamment à un bond bien plus important qu'anticipé des réserves d'essence, a annoncé jeudi le département américain à l'Énergie (DoE).

Après cette annonce, les cours du brut sont repartis à la baisse. Vers 11h20, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en décembre valait 55,80 $ US, en repli de 36 cents par rapport à mercredi.

Les réserves de brut sont restées inchangées à 311,9 millions de barils, lors de la semaine achevée le 7 novembre, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 1,3 million de barils.

Supérieurs de 2% à leur niveau de l'an dernier, ces stocks se situent «au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année», a précisé le DoE.

Mais les stocks d'essence ont progressé de 2 millions de barils, à 198,1 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une hausse limitée à 300 000 barils.

Ils restent inférieurs de 0,9% à leur niveau de l'an dernier et sont «proches de la limite basse» de la fourchette moyenne, selon le DoE.

Les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté de 600 000 barils, à 128,4 millions de barils. Les analystes prévoyaient une progression de 500 000 barils.

Ces stocks sont de plus en plus suivis alors que le froid s'installe à l'approche de l'hiver, ce qui se traduit par une augmentation de la demande en fioul de chauffage aux États-Unis.

Ils sont inférieurs de 4,5% à leur niveau de l'an dernier, «dans la moitié inférieure de la fourchette moyenne», a indiqué le DoE.

Le recul de la demande reste marqué: sur les quatre dernières semaines, les Américains ont consommé en moyenne 19,1 millions de barils par jour de produits pétroliers, en baisse de 6,6% comparé à un an plus tôt. La consommation d'essence a notamment fléchi de 1,9%, et celle de produits distillés de 4,6%.

Les raffineries américaines ont légèrement ralenti leur cadence, fonctionnant à 84,6% de leurs capacités contre 85,3% la semaine précédente.