L'idée que l'élection d'un nouveau président américain serait généralement le prélude à une montée du Dow Jones ne peut pas servir de stratégie, selon Jean-Marc Bourgineau, analyste chez Jitney Trade.

L'idée que l'élection d'un nouveau président américain serait généralement le prélude à une montée du Dow Jones ne peut pas servir de stratégie, selon Jean-Marc Bourgineau, analyste chez Jitney Trade.

Une analyse de la performance du Dow Jones dans les années suivant les quatre dernières élections présidentielles montre que l'indice new-yorkais suit plutôt les tendances en cours.

Le Dow Jones a connu des années haussières après les deux élections de Bill Clinton, en 1992 et en 1996. Mais chaque fois, l'indice était déjà en hausse avant l'élection du président.

À l'arrivée de George W. Bush, en 2000, le Dow Jones était en baisse depuis sept mois, et il a poursuivi sa baisse jusqu'en 2002. Après la deuxième élection de Bush, le Dow Jones a poursuivi une montée entamée deux ans plus tôt.

«L'élection actuelle arrive en pleine correction boursière majeure, explique Jean-Marc Bourgineau. Le Dow baisse depuis un an et a perdu plus de 35% de sa valeur.»

«Bâtir une stratégie postélectorale sur une éventuelle montée du Dow n'a que très peu d'intérêt, poursuit l'analyste. Suivre la tendance, peut-être. Car même si le Dow monte éventuellement en 2009, il doit former une base solide d'un point de vue technique. C'est-à-dire tester la force ou la volonté des acheteurs et des vendeurs, à un niveau analogue au bas de 2002, à 7200 points. Il sera difficile de reprendre une tendance haussière sans tester ce niveau. Peu importe le candidat...»

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