L'Office des transports du Canada a jugé «justes et raisonnables», mardi, les frais imposés aux passagers souhaitant des services additionnels lorsqu'un vol d'Air Canada ou d'Air Canada Jazz subit une interruption.

L'Office des transports du Canada a jugé «justes et raisonnables», mardi, les frais imposés aux passagers souhaitant des services additionnels lorsqu'un vol d'Air Canada ou d'Air Canada Jazz subit une interruption.

Plus tôt cette année, la société aérienne a imposé des frais de 25 $ applicables aux vols en Amérique du Nord jusqu'à concurrence de 1609 kilomètres, et de 35 $ pour les plus longs trajets.

Par le biais de son service «J'y serai», Air Canada offre des services additionnels aux passagers en cas de retard ou d'interruption d'un vol.

Ces services sont assurés par un groupe spécial d'agents du service à la clientèle qui répondent aux besoins de voyage de chaque client, font de nouvelles réservations et lorsque nécessaire, fournissent gratuitement hébergement, location de voiture ou d'un autre mode de transport terrestre ainsi que coupons de repas.

Le Centre pour la défense de l'intérêt public (CDIP) avait porté plainte, estimant que la société aérienne tentait de transformer une de ses obligations en source de revenu.

Toutefois, l'Office des transports du Canada a jugé que CDIP «n'a pas fourni de preuve probante afin d'appuyer ses allégations».

L'agence fédérale a néanmoins ordonné à Air Canada de veiller à ce que ses règles indiquent clairement qu'en cas d'interruption de vol, les passagers ayant souscrit au programme et ceux qui n'y ont pas souscrit auront le même accès aux centres d'appels et aux agents du service à la clientèle.

«En pareil cas, l'office doit être convaincu que le lancement d'un programme comme le service «J'y serai» ne porte pas préjudice aux droits des passagers qui choisissent de ne pas payer pour le service», a écrit le tribunal indépendant.