Des employés du Sheraton Four Point, au centre-ville de Montréal, ont manifesté dimanche devant les portes de l'hôtel afin de dénoncer la lenteur des négociations entre le syndicat qui les représente et l'employeur pour le renouvellement de leur convention collective.

Des employés du Sheraton Four Point, au centre-ville de Montréal, ont manifesté dimanche devant les portes de l'hôtel afin de dénoncer la lenteur des négociations entre le syndicat qui les représente et l'employeur pour le renouvellement de leur convention collective.

Les 80 employés affiliés à la Fédération du commerce de la CSN y sont en lock-out depuis près de trois mois. Les manifestants sont appuyés dans leur action par d'autres membres de la CSN, soit ceux de l'Hôtel Reine Elizabeth de Montréal et du Holiday Inn de Longueuil, également touchés par des conflits de travail.

Les tensions se sont accrues à ces trois endroits où les syndiqués dénoncent le recours à des briseurs de grève. Selon le président de la Fédération du commerce de la CSN Jean Lortie, les employeurs de ces trois hôtels ont recours à des mineurs, qu'ils déclarent faussement être des bénévoles. M. Lortie soutient que cette pratique a été condamnée par la Commission des relations du travail.

Les principaux points en litige touchent notamment les augmentations de salaire, la diminution de la charge de travail pour les préposés aux chambres et la limitation au recours des agences de personnel.

La Fédération du commerce de la CSN a conclu des ententes avec 28 hôtels de la province depuis le début de cette ronde de négociations entamée l'été dernier.

Les discussions en vue de ratifier d'autres contrats de travail touchent encore 10 établissements de Montréal, un autre à Gatineau et un hôtel de Saint-Hyacinthe.

La Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) compte 37 500 membres, dont 6 500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations de 2008.