La Bourse de New York s'est effondrée en 2008, l'indice Dow Jones lâchant 34% sur l'ensemble de l'année et réalisant sa pire performance depuis 1931, même si la dernière séance a été gratifiée mercredi d'une hausse des indices.

La Bourse de New York s'est effondrée en 2008, l'indice Dow Jones lâchant 34% sur l'ensemble de l'année et réalisant sa pire performance depuis 1931, même si la dernière séance a été gratifiée mercredi d'une hausse des indices.

Pour la dernière séance de l'année, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 1,25%, soit 108,00 points, à 8.776,39 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 1,70%, soit 26,33 points, à 1.577,03 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a quant à lui gagné 1,42% (12,61 points), à 903,25 points.

Mais les indices ont fini bien loin de leurs niveaux observés un an plus tôt.

Ainsi l'année se termine sur une baisse de 33,84% pour le Dow Jones, de

40,54% pour le Nasdaq --la plus forte depuis sa création en 1971--, et de 38,49% pour le S&P 500 depuis le 1er janvier.

«Même si nous savons qu'il est irrationnel de penser que les problèmes de chacun (comme par exemple le tumulte économique des 18 derniers mois) vont disparaître simplement avec le début d'une nouvelle année, il y a quelque chose de réconfortant à l'idée de tourner une nouvelle page», a observé Chris Konstantinos, de RiverFront Investment Group.

Abattus par une année catastrophique, les acteurs du marché ont retrouvé un peu de moral dans les dernières séances de l'année, notamment mercredi.

«Il y a des signes encourageants. Non seulement le marché a bien évolué depuis le 20 novembre (le plus bas niveau atteint par Wall Street pendant la crise), mais les investisseurs commencent à avoir plus de courage et à prendre plus de risques», a indiqué Hugh Johnson, de Johnson Illington Advisors.

Wall Street a choisi l'optimisme après la publication des demandes hebdomadaires d'indemnisation chômage aux Etats-Unis, moins importantes que prévu.

Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits est en chute sur la semaine achevée au 27 décembre, revenant à son niveau de fin octobre.

Par ailleurs, la Réserve fédérale a annoncé qu'elle allait commencer «début janvier» les rachats d'actifs aux organismes de refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, une mesure destinée à aider le marché immobilier.

Le marché obligataire a terminé sur un repli une année de records historiques. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans, qui évolue à l'inverse des prix, est remonté à 2,244%, contre 2,087% mardi soir, et celui à 30 ans à 2,691% contre 2,583% la veille.