Même si la crise économique fait peur aux Québécois, elle ne les empêche pas de dépenser pour leurs loisirs. Voyage, ski: ces deux industries ne ressentent aucun contrecoup de la crise. Au contraire, les ventes de billets de saison et de cours de ski ont connu des ventes records.

Même si la crise économique fait peur aux Québécois, elle ne les empêche pas de dépenser pour leurs loisirs. Voyage, ski: ces deux industries ne ressentent aucun contrecoup de la crise. Au contraire, les ventes de billets de saison et de cours de ski ont connu des ventes records.

Les centres de ski ont vendu de 10 à 25% plus d'abonnements cette année, indique Alexis Boyer, porte-parole de l'Association des stations de ski du Québec. «Certaines stations ont dû interrompre les ventes d'abonnements de saison parce que ça marchait trop fort», dit-il.

Après l'excellente saison 2007-2008, où la neige a été abondante, plusieurs skieurs ont manifestement décidé de renouveler l'expérience. «Les gens sont convaincus que le ski est un bon produit.»

«Le sport va passer avant les restaurants et les voitures de luxe. Pour les parents, le sport, c'est très important», croit Georges Brunelle, de Brunelle Sports, magasin d 'équipement sportif de Trois-Rivières.

Même scénario du côté des voyages. «Il n'y a aucun ralentissement dans le secteur vacancier», assure Robert Turcotte, de l'Association canadienne des agences de voyages. Même les agences qui se spécialisent dans les voyages d'affaires ne voient pas leurs activités diminuer. «Nous tournons au même rythme qu'avant», confirme Manon Demers, de chez Laurier Du Vallon.