La Société des alcools du Québec (SAQ) a de quoi trinquer. Propulsée par un bond de 7% des ventes de vin, la société d'État a connu une savoureuse saison estivale et a augmenté ses profits de plus de 10% au deuxième trimestre.
La Société des alcools du Québec (SAQ) a de quoi trinquer. Propulsée par un bond de 7% des ventes de vin, la société d'État a connu une savoureuse saison estivale et a augmenté ses profits de plus de 10% au deuxième trimestre.
Il s'est vendu, durant la période de 12 semaines se terminant le 13 septembre, quelque 32,1 millions de litres de vin, soit l'équivalent de 42,8 millions de bouteilles. Grosso modo, les Québécois ont bu 2,8 millions de bouteilles de vin de plus l'été dernier que l'été précédent.
Les ventes de spiritueux, de bières et boissons panachées (les coolers) ont toutes augmenté dans une moindre mesure.
Les ventes nettes du réseau SAQ (succursales et centres spécialisés) ont crû de 7,4% pour flirter avec les 550 millions. Cela porte les ventes globales de l'exercice (après 24 semaines) à 1,066 milliard, une amélioration de 61 millions de dollars par rapport à 2007.
La société se félicite de ces succès en indiquant qu'ils "trouvent leur essence dans un répertoire de produits continuellement renouvelé, la qualité du service offert ainsi que dans le programme de mise en marché dynamique offrant des rabais susceptibles d'intéresser les diverses clientèles".
Selon ce qu'a indiqué la porte-parole Linda Bouchard à La Presse Affaires, les employés en magasin profitent notamment d'outils plus efficaces qui leur laissent plus de temps pour conseiller la clientèle en magasin.
Les ventes en épicerie ont également augmenté de 6,3% pour s'établir à 63,8 millions.
Pour le trimestre, la SAQ a vu son bénéfice net atteindre presque 192 millions, en hausse de 18 millions par rapport à la période correspondante en 2007.
Pour les 24 premières semaines de l'exercice, le profit total de la société s'établit à 357,5 millions, en hausse de 6,5%.
Plus d'efficacité
La SAQ a aussi réussi à réduire son ratio de charges d'exploitation pour le faire passer sous les 20%, à 19,6%.
Selon le communiqué publié par la société, cela "«émoigne de l'efficacité des nombreuses mesures d'optimisation des processus d'affaires qui ont été mises en place au cours des dernières années». Linda Bouchard cite en exemple les changements aux procédures de transport et de livraison. «Nous avons révisé les trajets de livraison, nous avons installé des ordinateurs de bord sur les camions et revu les façons de conduire des chauffeurs», dit-elle.
Par ailleurs, la SAQ a poursuivi son plan de retrait des sacs à usage unique. Depuis le 2 septembre, elle impose des frais pour chaque sac de papier ou de plastique qu'elle fournit. Dès janvier, elle retirera complètement les sacs à usage unique.
Selon la SAQ, plus de 85% des transactions se font déjà sans l'usage de ces sacs.