Les dirigeants de Christal Films Distribution, notamment le président, Christian Larouche, n'ont pas agi frauduleusement dans la gestion de l'entreprise, selon la firme comptable Raymond Chabot.

Les dirigeants de Christal Films Distribution, notamment le président, Christian Larouche, n'ont pas agi frauduleusement dans la gestion de l'entreprise, selon la firme comptable Raymond Chabot.

La firme, nommée par le tribunal pour veiller aux affaires de l'entreprise, a fait parvenir une lettre à La Presse pour préciser l'esprit du rapport qu'elle a déposé en cour le 1er août.

Sur la base de ce rapport, La Presse a publié un article, hier, faisant état de certaines transactions réalisées au cours des derniers mois par Christal, qui doivent être révisées dans le cadre de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. L'entreprise qui a distribué Les 3 p'tits cochons et Continental s'est protégée de la faillite en mai.

Le rapport fait état d'avances de fonds interentreprises, d'un loyer très supérieur au marché et du salaire du président, pour lequel Raymond Chabot n'avait pu retrouver l'approbation officielle du conseil d'administration au moment de produire son rapport.

«En aucun temps, notre rapport (ne) conclut qu'il y aurait eu des agissements frauduleux de la part des dirigeants de Christal Films», a écrit hier la firme Raymond Chabot dans une lettre adressée à La Presse.

Le contrôleur écrit que certains éléments inexpliqués du rapport sont justifiés par le court délai de production et le fait que de l'information additionnelle n'a pu être obtenue pendant la période des vacances d'été.

Depuis le dépôt du rapport, Raymond Chabot dit avoir obtenu la résolution du conseil autorisant le salaire annuel de 350 000$ de Christian Larouche. La résolution mentionne la présence des deux principaux actionnaires de Christal Films Distribution, notamment l'actionnaire majoritaire Maple Pictures, de l'Ontario.

Concernant le loyer élevé facturé par l'entreprise immobilière de Christian Larouche à Christal Films Distribution, Raymond Chabot affirme qu'il n'avait pas pour but d'avantager Christian Larouche.

Enfin, concernant les avances de 1,6 million consenties au fil des ans par Christal Films Distribution à Christal Films Productions, le contrôleur indique qu'une analyse plus poussée permettra de mieux en comprendre la composition.