La firme de notation de crédit torontoise DBRS croit que l'exposition de la Caisse de dépôt et placement du Québec au papier commercial de tiers adossé à des actifs (PCAA) n'est pas un risque pour son profil de crédit.

La firme de notation de crédit torontoise DBRS croit que l'exposition de la Caisse de dépôt et placement du Québec au papier commercial de tiers adossé à des actifs (PCAA) n'est pas un risque pour son profil de crédit.

DBRS a émis son opinion jeudi dernier au lendemain de la comparution du PDG de la Caisse, Henri-Paul Rousseau, devant la commission parlementaire des finances publiques, à l'Assemblée nationale.

La Caisse avait fait état d'un investissement total de 13,2 G$ dans le PCAA de tiers, évaluant son exposition dans les prêts hypothécaires à risque aux États-Unis à moins de 1 G$.

Cette exposition au risque pourrait entraîner en fin d'année une provision d'au plus 500 M$, estime la Caisse.

La société d'État assure que le reste, 12,2 G$, est constitué d'actifs de première qualité.

Dans son rapport, DBRS note que, même si la détention de PCAA aura un impact sur les rendements de la Caisse à cause de la provision prise sur ces actifs, cette détention demeure gérable pour elle.

L'agence de notation souligne que la Caisse dispose d'un portefeuille de placements de grande taille, totalisant 207 G$ au 31 décembre 2006.

La Caisse et sa filiale CDP Financière sont cotées R-1 (élevé) et AAA par DBRS, les cotes de crédit les plus élevées octroyées par l'agence.

Au début octobre, l'agence de notation Standard & Poor's en venait à la même conclusion, confirmant à la société d'État québécoise et à CDP Financière la cote de crédit à court terme (A1+) et à long terme (AAA) avec une tendance stable.

L'ampleur exacte des charges qui seront inscrites aux livres de la Caisse relativement à ses pertes d'investissement en matière de PCAA sera dévoilée lors de la publication des résultats financiers de fin d'exercice de la société en février prochain.