Bell Canada (T.BCE) devra patienter deux à trois ans avant que les modifications apportées par la nouvelle direction de l'entreprise de télécommunications aient un impact tangible, a estimé mercredi la société Moody's Investors Services.

Bell Canada [[|ticker sym='T.BCE'|]] devra patienter deux à trois ans avant que les modifications apportées par la nouvelle direction de l'entreprise de télécommunications aient un impact tangible, a estimé mercredi la société Moody's Investors Services.

Les frais d'intérêts découlant de le dette de 34 G$ encourue pour financer la fermeture du capital de la compagnie laissera au plus important opérateur de télécommunications au pays de faibles flux de trésorerie pour réduire son niveau d'endettement, une fois sa prise de contrôle complétée, vraisemblablement en décembre.

Bien que Bell compte des produits relativement diversifiés - de la téléphonie traditionnelle et cellulaire aux services de médias en passant par la télévision par satellite - son service conventionnel à fil est continuellement en déclin, l'entreprise de Montréal étant peu présente dans les secteurs montrant les taux de croissance les plus forts, a indiqué Moody's par voie de communiqué.

Bell Canada, filiale du géant des télécommunications BCE, a annoncé lundi le départ de 2500 membres de son personnel de direction dans le cadre d'un réalignement organisationnel visant à accroître son rendement, réduire ses coûts et devenir plus concurrentielle.

Cette cure d'amaigrissement au sein de BCE survient alors que l'entreprise travaille à la conclusion de la transaction qui officialisera sa vente à un groupe d'investisseurs dirigé par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario (Teachers) en échange de 52 G$, incluant la dette.

À la Bourse de Toronto, mercredi, le cours des actions de BCE a mis fin à la séance à 38,99 $, inchangé par rapport au taux de clôture de la veille.