Malgré les hausses successives du prix de l'essence à la pompe et les fluctuations du prix du baril de pétrole sur les marchés boursiers, le prix des denrées alimentaires n'a pas subi de hausses fulgurantes. C'est ce que soutient le Conseil canadien des distributeurs en alimentation (CCDA) dont font partie les grandes chaînes d'alimentation comme Metro, Sobeys, Loblaw et les autres.

Malgré les hausses successives du prix de l'essence à la pompe et les fluctuations du prix du baril de pétrole sur les marchés boursiers, le prix des denrées alimentaires n'a pas subi de hausses fulgurantes. C'est ce que soutient le Conseil canadien des distributeurs en alimentation (CCDA) dont font partie les grandes chaînes d'alimentation comme Metro, Sobeys, Loblaw et les autres.

«Les prix sont fixés au coûtant par les producteurs, souligne Manon Genest porte-parole de l'organisme. Et ces prix comprennent les frais de transport. Si le prix du producteur grimpe, la facture du consommateur dans les marchés d'alimentation augmentera. Au cours des derniers mois, il n'y a pas eu de hausse draconienne des prix des denrées.»

Les céréales

Les seuls produits ayant connu des hausses importantes sont les céréales et les pâtes alimentaires qui sont produites à partir des céréales. Dans ce cas, la fluctuation des prix n'est pas liée directement à la volatilité des marchés du pétrole, mais à la spéculation dans les marchés à terme selon les analystes.

Si les producteurs décident d'ajuster leurs prix en fonction des hausses du prix du pétrole, l'augmentation sera nécessairement refilée aux consommateurs, ce qui n'empêchera pas les marchés d'alimentation d'offrir des rabais sur différents produits comme ils le font chaque semaine, sans pour autant modifier les prix afin d'absorber une partie des coûts de transport.