La compagnie Solutions Mindready (T.MNY) annonce qu'elle demande la protection de la loi contre ses créanciers.

La compagnie Solutions Mindready [[|ticker sym='T.MNY'|]] annonce qu'elle demande la protection de la loi contre ses créanciers.

Le fournisseur montréalais de solutions pour les systèmes de test et systèmes embarqués dans diverses industries invoque la loi sur la faillite et l'insolvabilité afin de pouvoir proposer un plan de restructuration.

Mindready précise dans son communiqué que tous ses administrateurs ont démissionné.

La compagnie tire le diable par la queue depuis quelques temps déjà. Elle annonçait en avril 2007 qu'elle était incapable de déposer ses résultats financiers à temps et ce n'était pas la première fois qu'un tel événement se produisait.

À ce moment, l'Autorité des marchés financiers lui imposait une interdiction totale d'opérations en Bourse.

Sa situation avait déjà tourné au vinaigre en 2006 après avoir fait l'acquisition d'UTTC, un manufacturier de produits électroniques de Cornwall, en Ontario.

L'acquisition de 11 M$ qui devait faire tripler ses ventes a donné une mauvaise surprise après un examen plus poussé de la situation financière de la filiale.

Menacée de faire faillite, UTTC avait été placé sous le contrôle d'un séquestre intérimaire, qui a choisi de vendre ses actifs à des tiers au lieu d'accepter un plan de relance.

Se dotant d'un nouveau PDG en Marc Lamy en juin 2006, Mindready croyait avoir amorcé un nouveau départ. Mais elle était encore déficitaire et traînait une dette de 6,6 M$ au 30 septembre 2006.

Même la situation de Marc Lamy a mal tourné. En octobre 2007, il poursuivait son ancien employeur, alléguant avoir été congédié de façon abusive en août.

La Cour supérieure lui a accordé une ordonnance de sauvegarde obligeant Mindready à payer à son ancien PDG son salaire bimensuel de 11 183 $, jusqu'à un plafond de 250 000 $ et sa paie de vacances de 12 844 $.