Le rachat de Clear Channel (CCU) à moindre prix est une bonne et une mauvaise nouvelle pour BCE (T.BCE), si l'on se fie au commentaire d'un analyste de Valeurs mobilières Desjardins.

Le rachat de Clear Channel [[|ticker sym='CCU'|]] à moindre prix est une bonne et une mauvaise nouvelle pour BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], si l'on se fie au commentaire d'un analyste de Valeurs mobilières Desjardins.

En effet, Joseph MacKay estime que la transaction faite par des fonds privés pour 17,9 G$ US au lieu de 19,5 G$ US pourrait avoir des conséquences au Canada.

La réduction de 8% en raison des difficultés à recueillir du financement pourrait influencer la privatisation menée par le régime de pension des enseignants ontariens Teachers.

Trois des banques - l'américaine Citigroup, l'écossaise Royal Bank of Scotland et l'allemande Deutsche Bank - sont impliquées tant dans le marché de Clear Channel que celui de BCE.

Cela voudrait dire, selon M. MacKay, que la transaction pourrait être financée, mais réalisée à la baisse. Si le prix diminuait aussi de 8%, Bell serait vendue pour 39,25 $ par action au lieu de 42,75 $ l'action.

Le pourcentage de révision pourrait être plus bas en raison de la situation financière plus saine de BCE. «Nous conseillerions aux investisseurs d'assumer une éventuelle réévaluation de 5% à 8,16%», précise l'analyste.

La réouverture de l'entente pourrait repousser la clôture du marché d'au moins trois mois, donc jusqu'en septembre.

Avec le prix de l'action qui oscille à environ 39,15 $ mercredi après-midi à la Bourse de Toronto, Joseph MacKay prêche donc la retenue avec le titre.

«Étant donné le petit 9% de profit à réaliser [avec le prix d'achat actuel] et le risque d'une réévaluation, nous croyons que la prudence s'impose sur BCE au prix actuel de l'action», indique-t-il.

Avec Canadian Press