La Caisse de dépôt et placement du Québec a retiré une partie de ses billes du marché américain au premier trimestre: les avoirs de l'institution sur les marchés boursiers au sud de la frontière ont reculé de 1,5 G$ US entre le 1er janvier et le 31 mars.

La Caisse de dépôt et placement du Québec a retiré une partie de ses billes du marché américain au premier trimestre: les avoirs de l'institution sur les marchés boursiers au sud de la frontière ont reculé de 1,5 G$ US entre le 1er janvier et le 31 mars.

Au 31 mars, la Caisse détenait pour 11,8 G$ US d'actions et d'options d'achat d'actions transigées sur les parquets américains, contre 13,2 G$ US au 31 décembre, selon un document déposé lundi auprès de la US Securities and Exchange Commission (SEC).

Il s'agit du montant le plus bas depuis mars 2007.

Le «bas de laine des Québécois» s'est désinvesti des titres des fabricants de produits de consommation courants Johnson & Johnson (une participation qui valait 47,4 M$ US au 31 décembre), Proctor & Gamble (43,4 M$ US), Kraft (38,2 M$ US), Colgate-Palmolive (14,5 M$ US) et Kimberly-Clark (5,6 M$ US).

Est-ce un signe que la Caisse craint un ralentissement prolongé aux États-Unis? Toujours est-il qu'au 31 mars, le gestionnaire de fonds avait aussi vendu ses actions des géants du commerce de détail Wal-Mart (23,3 M$ US) et Target (10,9 M$ US).

Dans le secteur technologique, la Caisse s'est notamment départie de ses actions d'Apple, qui valaient 35,8 M$ US au 31 décembre, de même que de celles de Google (30,3 M$ US), d'IBM (23,1 M$ US), de Xerox (16,9 M$ US) et de Dell (10,7 M$ US).

Un porte-parole de la Caisse, Gilles des Roberts, a soutenu qu'il ne fallait pas tirer de conclusion particulière des transactions, puisque l'institution fait une «gestion active» de ses placements.