Grâce à une vitrine technologique, Odotech a démontré l'efficacité de son système automatisé de suivi en continu des nuisances olfactives.

Grâce à une vitrine technologique, Odotech a démontré l'efficacité de son système automatisé de suivi en continu des nuisances olfactives.

Ce projet, mis en place en 2003 et réalisé avec la station d'épuration des eaux usées de la Ville de Montréal, lui a permis de percer les marchés québécois, américain et européen.

L'entreprise montréalaise a ainsi triplé sa superficie de production. Elle a ouvert un bureau à Lyon, en France. Et elle a conclu d'importants partenariats de commercialisation pour son système OdoWatch.

Cette réussite fait saliver. Nombre de gens d'affaires aimeraient avoir un succès aussi retentissant à l'étranger.

Mais plusieurs d'entre eux ignorent que pour marcher dans les traces d'Odotech, ils peuvent cogner à la porte du bureau régional du ministère québécois du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE). On offre un service d'accompagnement gratuit aux entreprises québécoises qui souhaitent conquérir des marchés extérieurs.

Le diagnostic

"Dans nos enquêtes, nous avons réalisé qu'exporter tient davantage de la culture d'entreprise que de la valeur de la monnaie ou de la concurrence internationale", explique Jean-Pierre Furlong, directeur de l'analyse du commerce extérieur et de l'investissement étranger pour le MDEIE.

La première étape du cheminement est le diagnostic, pour déterminer si l'entreprise a la capacité de s'internationaliser.

"Nos conseillers en affaires internationales évaluent la situation de l'entreprise et lui proposent des stratégies en fonction de son stade de développement, de ses ressources et de son offre de produits et services", précise M. Furlong.

Le plan d'affaires

Lorsque les experts-conseils estiment que la candidate a l'étoffe qu'il faut pour aller de l'avant, ils l'invitent à rédiger un plan d'affaires internationales.

"Nous accordons une aide financière pour défrayer la production du plan d'affaires et embaucher un spécialiste à l'exportation", note Jean-Pierre Furlong.

Ce plan d'affaires la guidera vers la réussite.

D'abord, il déterminera quels sont les marchés rentables à l'étranger pour le produit ou service offert.

Il tiendra compte du profil des clients, de l'adaptation du produit, des coûts de transport, des frais de représentation à l'étranger, etc.

Ensuite, il détaillera les stratégies d'entrée sur le marché, les problèmes réglementaires et logistiques, les risques et le plan de mise en oeuvre.

Enfin, il permettra à l'entreprise d'obtenir l'appui d'éventuels partenaires, d'institutions financières et d'investisseurs.

À ce stade critique, les conseillers en affaires internationales alimenteront l'entreprise d'études de marché pertinentes. Ils l'aideront également à identifier des activités de commercialisation et des partenaires dans les régions qui l'intéressent.

La mise en oeuvre

Une fois que le prétendant à l'exportation aura un plan de match réaliste et complet, il pourra se lancer.

Mais peu importe sa stratégie, les conseillers en affaires internationales du MDEIE continueront d'appuyer ses efforts.

Ils pourront, par exemple, l'aider à identifier des agents étrangers, des transitaires ou des clients.

Ils l'aideront aussi à franchir les obstacles qui se dresseront sur son chemin.

Fait à noter, si l'exportateur cible un marché que le gouvernement du Québec juge "prioritaire", il obtiendra un meilleur soutien puisque ses chances de réussite devraient être plus élevées.

Adresses internet utiles www.mdeie.gouv.qc.ca www.edc.ca www.bdc.ca www.cme-mec.ca www.recomex.ca www.exportsource.ca www.canadabusiness.ca