Comme elle l'avait prévu, Gildan (T.GIL) voit sa croissance limitée par les problèmes de son usine de République dominicaine, en raison d'un manque de stocks.

Comme elle l'avait prévu, Gildan [[|ticker sym='T.GIL'|]] voit sa croissance limitée par les problèmes de son usine de République dominicaine, en raison d'un manque de stocks.

En dévoilant ce matin les résultats de son troisième trimestre, la compagnie montréalaise constate un chiffre d'affaires en hausse de 30,6% à 380,8 M$ US.

L'augmentation est causée par des acquisitions effectuées dans le secteur de la chaussette, des prix de vente plus élevés et la croissance d'environ 10,4% de ses ventes unitaires.

Le fabricant dit qu'il aurait pu faire mieux sans ses ennuis dominicains mais que le travail est déjà amorcé pour corriger la situation.

Les profits du trimestre ont presque stagné. Gildan déclare un gain net en hausse de 3% à 54 M$ US ou 44 cents par action. Les analystes consultés par Bloomberg prévoyaient 44,8 cents par action.

Ces résultats comprennent une charge de restructuration de 2 cents l'action, soit la moitié de celle enregistrée à la même période en 2007.

Gildan estime que son troisième trimestre a aussi été marqué par la hausse des prix du coton et de l'énergie et des gammes de produits moins favorables. De plus, la période a duré 14 semaines au lieu de 13.

La marge brute a légèrement fléchi à 31,6%, alors qu'elle se situait à 32,4% au troisième trimestre l'an dernier.

Notamment en raison des problèmes de stocks, Gildan affirme ne pas encore être en mesure de faire des prévisions pour l'exercice 2009.

Au 6 juillet, la compagnie détenait une encaisse de 13,2 M$ US, contre 9,25 M$ US au 30 septembre 2007. La dette à long terme a presque doublé à 104,7 M$ US.

L'action de Gildan a clôturé à 29,49 $ mardi à la Bourse de Toronto.