La première banque suisse UBS (UBS) a annoncé mardi avoir réalisé une perte nette de 358 millions de francs suisses (353 M$ CAN) au deuxième trimestre, annonçant qu'elle se scindera en trois entités autonomes.

La première banque suisse UBS [[|ticker sym='UBS'|]] a annoncé mardi avoir réalisé une perte nette de 358 millions de francs suisses (353 M$ CAN) au deuxième trimestre, annonçant qu'elle se scindera en trois entités autonomes.

L'institution financière mettra ainsi fin à son modèle de banque intégrée, remis en cause par la crise des crédits à risque aux États-Unis.

«Les activités d'UBS vont être scindées en trois entités autonomes dotées d'un pouvoir et d'une responsabilité opérationnels accrus», a précisé l'établissement dans un communiqué.

La perte de 358 millions de francs suisses se compare à un profit de 5,6 milliards un an plus tôt. Elle fait moins bien que les prévisions des analystes, qui s'attendaient à une perte nette de 187 millions.

Record de dépréciations

UBS a enregistré une nouvelle dépréciation d'actifs de 5,1 G$ US et continue à voir ses actifs se réduire.

Depuis le début de la crise des crédits hypothécaires à risque l'été dernier aux États-Unis, les dépréciations d'actifs s'élèvent à 42,5 G$ US, faisant de la banque suisse l'un des établissements mondiaux les plus exposés.

La banque «ne prévoit pour le second semestre pas d'amélioration des tendances économiques actuelles et de la mauvaise orientation des marchés financiers», a-t-elle souligné.

«L'optimisme qui régnait à la fin du premier trimestre 2008 quant à la résolution de la crise du crédit a fait place à une détérioration sensible des conditions de négoce», a poursuivi UBS, qui affiche ainsi son quatrième trimestre consécutif dans le rouge.

Le numéro un mondial de la gestion de fortune a par ailleurs confirmé la candidature du président de Swiss Life, Bruno Gehrig, au conseil d'administration.