Une partie des neuf syndicats représentants le personnel d'Alitalia ont signé un accord-cadre avec la Cai, l'alliance des repreneurs prêts à investir dans une nouvelle compagnie aérienne italienne, ont-ils annoncé dans la nuit de dimanche à lundi.

Une partie des neuf syndicats représentants le personnel d'Alitalia ont signé un accord-cadre avec la Cai, l'alliance des repreneurs prêts à investir dans une nouvelle compagnie aérienne italienne, ont-ils annoncé dans la nuit de dimanche à lundi.

Cet accord, accepté par quatre confédérations syndicales mais à l'exception notable des syndicats de pilotes et de personnels navigants d'Alitalia, fixe notamment les effectifs de la nouvelle compagnie qui compterait 12 500 personnes dont 1 550 pilotes, 3 300 hôtesses et stewards et 7 650 techniciens, employés et cadres dirigeants, selon l'agence Ansa.

Les précédentes propositions de la Cai était de ne réemployer que 11 500 personnes, ont indiqué les syndicats cités par l'agence italienne.

Les cinq syndicats non signataires ont immédiatement rejeté cet accord dans un texte commun l'estimant «inutile et provocateur» et «ne représentant pas les travailleurs d'Alitalia».

Ces cinq syndicats autonomes ou représentant les personnels d'Alitalia ((Sdl Anpac, Up, Anpav et Avia) ont attendu en vain toute la soirée et la nuit de dimanche à lundi d'être convoqués à une réunion annoncée au ministère du Travail pour étudier les nouvelles propositions de la Cai.

Pendant ce temps les syndicats confédéraux (Cgil, Cisl, Uil et Ugl) étaient réunis dans un autre édifice du ministère avec l'alliance des repreneurs.

La réunion aboutissait en milieu de nuit à l'approbation de cet accord-cadre qui fixe le plan industriel de la nouvelle compagnie mais ne règle pas l'épineux problème du contrat unique à tous les personnels que propose la Cai.

Une nouvelle réunion est prévue lundi en fin de matinée au ministère du Travail pour continuer les négociations.

L'accord-cadre représente un «premier pas important pour sauver Alitalia», a déclaré Raffaele Bonnani, le secrétaire-général confédéral de la Cisl à l'issue de la rencontre.