Les agents de bord syndiqués d'Air Canada (TSX:AC.B) espèrent qu'un arbitre fédéral décidera, d'ici quelques jours, d'obliger leur employeur à leur accorder des indemnités de départ lors des mises à pied de cet automne, annoncées plus tôt cette année.

Les agents de bord syndiqués d'Air Canada (TSX:AC.B) espèrent qu'un arbitre fédéral décidera, d'ici quelques jours, d'obliger leur employeur à leur accorder des indemnités de départ lors des mises à pied de cet automne, annoncées plus tôt cette année.

Les audiences d'arbitrage devraient se terminer mercredi, alors que la décision de l'arbitre Brian Keller est attendue au plus tôt lundi. M. Keller établira les différentes conditions du programme d'ajustement pour les employés touchés par les suppressions d'emplois.

La représentante nationale du Syndicat canadien de la fonction publique, Daniela Scarpelli, estime que la décision de l'arbitre est importante, car la convention collective ne comporte pas de disposition en ce qui concerne les indemnités versées lors de réductions permanentes de personnel.

Air Canada a offert 10 000 $ en mesures incitatives pour que les employés des deux bases touchées - celles de Halifax et de Winnipeg - quittent ou exercent leur droit de supplantation dans une autre ville. Le transporteur aérien n'entend cependant pas payer pour les frais de relogement.

La fermeture des bases d'agents de bord d'Air Canada à Winnipeg et Halifax éliminera, respectivement, 145 et 187 emplois.

Entre 350 et 400 autres agents de bord seront mis à pied à Vancouver.