La justice américaine a autorisé Quebecor World (T.IQW) à se départir, à fort profit, de son jet privé, un Challenger 604 de Bombardier (T.BBD.B).

La justice américaine a autorisé Quebecor World [[|ticker sym='T.IQW'|]] à se départir, à fort profit, de son jet privé, un Challenger 604 de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]].

L'opération permettra à l'imprimeur montréalais, qui s'est placé à l'abri de ses créanciers en janvier, de tirer un gain net d'environ 8 M$ US.

L'ordonnance accordée mardi par le juge James Peck, de la Cour des faillites des États-Unis à New York, permettra à Quebecor World de mettre fin, avant terme, au contrat de location du Challenger conclu avec la banque américaine Wachovia.

Par la suite, Quebecor World entend se prévaloir d'une clause du contrat qui lui donne la possibilité de racheter l'avion au coût de 12 M$ US.

Dans le marché fort actif des jets d'affaires, ces temps-ci, il s'agit d'un prix fort avantageux qui permettra à Quebecor World de revendre l'avion moyennant un gros profit.

Dans des documents déposés en cour, l'imprimeur dit avoir reçu trois offres de la part d'acheteurs potentiels qui sont prêts à débourser 20,4 M$ US pour l'appareil, soit la valeur officielle fixée par les évaluateurs.

Quebecor World profitera donc de la vigueur du marché des avions d'occasion pour toucher un profit avant impôt de 8 M$ US, fort bienvenu dans les circonstances.

À l'heure actuelle, nombreux sont les acheteurs qui sont prêts à payer le plein prix pour un avion usagé si cela leur permet d'éviter l'attente de plusieurs années qui vient avec une commande d'appareil neuf.

Dans sa requête, Quebecor World faisait remarquer qu'elle ne pouvait plus «justifier de conserver un appareil de cette taille à un tel coût».

Le titre de Quebecor World a cédé jeudi 3 cents à la Bourse de Toronto, un recul de 11,5%, pour clôturer à 23 cents.