Le groupe pharmaceutique Pfizer (PFE) a accusé un recul de ses profits en 2007, souffrant d'une comparaison défavorable d'une année sur l'autre.

Le groupe pharmaceutique Pfizer [[|ticker sym='PFE'|]] a accusé un recul de ses profits en 2007, souffrant d'une comparaison défavorable d'une année sur l'autre.

Mais la compagnie a mieux fait que ce qui était attendu par les analystes, malgré la perte d'exclusivité de certains médicaments poids-lourds.

En 2007, le bénéfice net s'est établi à 8,29 G$ US, en recul de 57% sur les 19,33 G$ US dégagés en 2006, exercice au cours duquel le groupe avait bénéficié d'un gain exceptionnel de 7,9 G$ US pour la cession d'une division (Consumer Healthcare, produits de soins de grande consommation).

Pfizer a aussi inscrit l'an passé, au troisième trimestre 2007, une charge de 2,1 G$ US liée à l'arrêt de la commercialisation de l'Exubera - insuline à inhaler -, ce qui amplifie l'écart de résultat entre 2006 et 2007.

En données ajustées de ces éléments exceptionnels, le bénéfice net a toutefois progressé de 2% par rapport à 2006, une donnée que le groupe préfère mettre en avant.

Par action, le bénéfice net annuel revient à 1,20 $ US et remonte à 2,20 $ US en données ajustées, là où le marché tablait sur 2,14 $ US.

Au quatrième trimestre, le bénéfice net ressort à 2,87 G$ US, en recul de 70% sur un an, mais affiche une hausse de 17% en données ajustées.

Le BPA du trimestre revient à 42 cents et remonte à 52 cents en données ajustées, contre 47 cents attendus par les analystes.

Côté prévisions, Pfizer vise en 2008 un bénéfice par action (BPA) hors exceptionnels de 2,35 à 2,45 $ US, une fourchette supérieure aux prévisions du marché, qui table sur un BPA autour des 2,34 $ US.

Quant au chiffre d'affaires, il devrait se situer entre 47 et 49 G$ US, soit une variation attendue entre -3,3% et +0,8% par rapport aux 48,61 milliards réalisés en 2007. Le marché table quant à lui sur 47,12 milliards actuellement, soit une baisse d'un peu plus de 3% par rapport à 2007.

En 2007, Pfizer a déjà dégagé un chiffre d'affaires en faible progression par rapport à 2006, de +1%, en raison de la perte d'exclusivité aux États-Unis de deux de ses médicaments poids lourds, le Norvasc (hypertension) et l'anti-dépresseur Zoloft.

Cette perte d'exclusivité au profit de versions génériques bon marché a généré en 2007 un manque à gagner de 3,4 G$ US sur le chiffre d'affaires du Norvasc et Zoloft combinés, selon Pfizer.