SNC-Lavalin (T.SNC) et Murray & Roberts annonce que leur coentreprise s'est vu attribuer un contrat d'une valeur de 253 M$ afin d'assurer les services d'ingénierie, d'approvisionnement et de gestion d'un réacteur nucléaire de démonstration.

SNC-Lavalin [[|ticker sym='T.SNC'|]] et Murray & Roberts annonce que leur coentreprise s'est vu attribuer un contrat d'une valeur de 253 M$ afin d'assurer les services d'ingénierie, d'approvisionnement et de gestion d'un réacteur nucléaire de démonstration.

Ce réacteur est situé à Koeberg tout près de Cape Town en Afrique du Sud.

La coentreprise Murray & Roberts SNC-Lavalin Nucléaire devra donc plancher sur la phase II du projet qui consiste à construire une centrale de dimension industrielle.

La future centrale utilisera une technologie avancée et une fois en service, approvisionnera le réseau national de l'Afrique du Sud d'environ 165 MWe.

La phase I du projet s'est achevée en juin 2008. Le projet devrait se finaliser en septembre 2014.

«Nous sommes heureux de cette occasion de mettre notre expérience en

construction de nouvelle centrale nucléaire de génération IV au service de ce projet prototype», a déclaré Patrick Lamarre, président de SNC-Lavalin Nucléaire.

Le nucléaire comme l'hydroélectricité et le thermique

En entrevue avec LaPresseAffaires.com, une porte-parole de SNC-Lavalin a indiqué que le nucléaire était un axe important pour l'entreprise.

«Le secteur de l'énergie est une expertise pour SNC-Lavalin et là nous parlons autant du nucléaire, du thermique et de l'hydroélectricité», a indiqué Gillian MacCormack.

Mais celle-ci tient à souligner que le nucléaire n'est pas un secteur plus important à l'heure actuelle que les deux autres branches énergétiques de SNC-Lavalin.

«Il est certain que c'est un sujet présent dans les médias. Mais nous continuons dans tous nos domaines d'expertise au Canada et partout dans le monde», a-t-elle indiqué.

N'empêche, SNC-Lavalin ne veut pas rater le retour en force de l'énergie nucléaire.

Début août, le Globe and Mail rapportait que la firme montrélaise et la société publique Énergie Atomique du Canada (EACL) demandaient l'aide d'Ottawa pour concurrencer le français Areva et l'américain Westinghouse sur la construction de deux réacteurs nucléaires en Ontario.