Les négociations se sont poursuivies hier dans le monde de l'hôtellerie dans l'espoir d'en arriver à des ententes, et éviter le recours à des moyens de pression en plein coeur des festivités du 400e de Québec.

Les négociations se sont poursuivies hier dans le monde de l'hôtellerie dans l'espoir d'en arriver à des ententes, et éviter le recours à des moyens de pression en plein coeur des festivités du 400e de Québec.

Les travailleurs de sept hôtels sont convoqués en assemblée générale aujourd'hui afin de voter sur un moyen de pression, un «bloc de grève» de 72 heures. Les travailleurs de chacun des hôtels pourraient utiliser ces heures de manières différentes, explique Jean-Pierre Larche, de la CSN.

Ainsi, l'arrêt de travail pourrait être d'une heure, d'une demi-journée, ou d'une journée, au choix de chaque exécutif, jusqu'à un maximum de 72 heures de débrayage. Ce moyen de pression, s'il est accepté, ne pourra être utilisé avant le premier août, au lendemain de l'expiration des conventions collectives. Patrons et syndicats ont donc encore une semaine devant eux pour s'entendre.

Sept hôtels visés

Les hôtels concernés sont Val-des-Neiges, le Manoir du Lac Delage, le Classique, le Hilton, Loews Le Concorde, l'hôtel Pur, et l'hôtel Gouverneur Québec.

Les syndiqués recherchent un contrat de trois ans avec des hausses salariales de 5 % par année. Une autre demande touche la réduction de la charge de travail, qui aurait beaucoup augmenté ces dernières années, selon les syndicats.

La conciliation travail-famille, l'amélioration du régime de retraite, et la fin du recours par les patrons à des agences de personnel pour effectuer du travail à la place des syndiqués sont aussi parmi les points en litige.