Une résidence de 44 appartements pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes verra le jour d'ici le 1er novembre, à Saint-André-Avellin.

Une résidence de 44 appartements pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes verra le jour d'ici le 1er novembre, à Saint-André-Avellin.

Le Château Saint-André est le premier projet de cette envergure dans le Petite-Nation. Le promoteur de cet d'investissement de 4,4 millions $ est la famille Simard, de Montebello, soit Paul, sa conjointe Louise et leurs enfants Nathalie et François, qui s'impliqueront directement dans la gestion quotidienne de la résidence.

"Il s'agit d'un apport très important pour nos retraités. Il y a des gens qui ont quitté notre milieu et qui vont revenir dans leur patelin pour profiter d'une belle retraite dans leur coin de pays", a indiqué Thérèse Whissel, mairesse de Saint-André-Avellin.

La première phase du projet comprendra un bâtiment de trois étages avec 36 appartements d'une chambre à coucher et huit de deux chambres. Les locataires bénéficieront notamment d'une salle communautaire, de trois repas par jour à la salle à manger et d'un ascenseur.

Un système de surveillance et un personnel sur place 24 heures sur 24 assureront la sécurité des gens. Une infirmière sera également présente 40 heures par semaine. Un service de communication gratuit permettra à tous les résidents de voir et de parler à leurs parents et amis partout dans le monde sans limite de temps.

Même s'il s'agit d'une résidence qualifiée "haut de gamme" par les promoteurs, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a exigé que 29 des 44 appartements de cette première phase soient offerts à des prix abordables.

"Le coût de location sera inférieur à celui offert dans les grands centres, mais sans diminuer la qualité des services", soulignent les promoteurs du projet d'habitation.

La SCHL a exigé certaines garanties pour éviter que le fiasco du projet des Jardins de Thurso ne se répète. Plusieurs aînés avaient alors vendu leur maison en vue d'aller résider à cet endroit et se sont retrouvés dans la rue lorsque le projet ne s'est finalement pas concrétisé à cause des problèmes financiers du promoteur André Bendwell.

Un million de dollars ont été mis en fiducie et la Caisse populaire a fourmi la différence. La SCHL a sanctionné le prêt.