La chose aurait paru ultrafuturiste il y a quelques année à peine: à votre retour au Canada, plutôt que de faire la file pendant de longues minutes pour répondre aux questions d'un douanier, vous placez vos yeux devant un lecteur optique.

Arriver à l'aéroport trois heures à l'avance? Oubliez ça. De plus en plus de technologies permettent ou permettront bientôt d'écourter au maximum le passage à l'aéroport. En voici quelques-unes.

Biométrie

La chose aurait paru ultrafuturiste il y a quelques année à peine: à votre retour au Canada, plutôt que de faire la file pendant de longues minutes pour répondre aux questions d'un douanier, vous placez vos yeux devant un lecteur optique.

La machine met deux secondes à "lire" votre iris, puis vous imprime un reçu. Vous n'avez qu'à tendre le bout de papier à un préposé pour quitter le secteur des douanes.

Le programme NEXUS, mis en place par l'Agence des services frontaliers du Canada, a déjà conquis 135 000 personnes, dont 40% d'Américains, depuis sa mise en place.

Les procédures d'inscription sont assez fastidieuses (importante paperasse à remplir, entrevue avec un agent), mais l'économie de temps est substantielle par la suite.

Le service s'adresse surtout aux gens d'affaires et aux autres voyageurs fréquents. Il est pour l'instant offert dans huit aéroports canadiens, dont ceux de Montréal, Toronto et Vancouver, et dans plusieurs aéroports américains.

Enregistrement en ligne

De plus en plus de voyageurs font leur enregistrement en ligne avant de se rendre à l'aéroport. Une fois sur place, ils n'ont qu'à déposer leurs bagages s'ils en ont (ce qui peut être très long aux heures de pointe) et à passer les contrôles de sécurité.

Une nouveauté, introduite par Air Canada en septembre, permet de gagner plus de temps.

Exit le papier: avec cette technologie, on s'enregistre en ligne, avec un BlackBerry ou un autre assistant électronique du genre, et on reçoit ensuite sa carte d'embarquement sous forme de message texte.

Il suffit de montrer l'écran de son BlackBerry une fois rendu à l'aéroport (un code à barres y apparaît), et le tour est joué. Notons que l'usage de cette technologie est encore limité.

Dépôt de bagages libre-service

Si la technologie se développe comme prévu, il sera bientôt possible pour les voyageurs (ceux d'Air Canada en premier lieu) d'imprimer eux-mêmes leur étiquette de bagage et de déposer ensuite leurs valises dans un dépôt «libre-service» dans tous les aéroports du Canada.

Le contact avec des employés sera ainsi limité à sa plus simple expression -tout comme les pertes de temps-, surtout si on s'enregistre en ligne avant d'arriver à l'aéroport.