Quelques unes des plus grandes banques canadiennes pourraient ne pas aligner leur taux préférentiel sur une baisse du taux directeur de la Banque du Canada, ce qui pourrait déstabiliser la politique monétaire canadienne, souligne le Globe and Mail.

Quelques unes des plus grandes banques canadiennes pourraient ne pas aligner leur taux préférentiel sur une baisse du taux directeur de la Banque du Canada, ce qui pourrait déstabiliser la politique monétaire canadienne, souligne le Globe and Mail.

La banque centrale devrait abaisser d'un quart de point de pourcentage son taux directeur le 22 janvier prochain.

Mais comme la crise du crédit a fait hausser le coût d'emprunt des banques, certains banquiers se demandent s'ils devraient suivre et abaisser leur taux, a indiqué une source provenant du milieu bancaire.

La Banque du Canada n'a pas voulu commenter sur ce qui surviendrait si les banques défiaient sa décision.

Toutefois, des cadres ont affirmé qu'ils surveillaient étroitement les réactions des institutions bancaires à leur politique monétaire.

Si les banques n'imitent pas la Banque du Canada, un changement dans le taux directeur aurait peu d'effets sur l'activité économique. Aussi, les emprunteurs ne bénéficieraient pas d'un taux plus bas sur leurs emprunts.

Une telle décision ne pourrait perdurer toutefois, car au moins une banque concurrente baisserait son taux préférentiel, ce qui forcerait les autres à emboîter le pas.