L'appel de la sentence de Vincent Lacroix est reporté d'une semaine, soit au vendredi 4 avril, car l'avocate qu'il a recruté dit avoir besoin de temps pour vérifier certaines questions.

L'appel de la sentence de Vincent Lacroix est reporté d'une semaine, soit au vendredi 4 avril, car l'avocate qu'il a recruté dit avoir besoin de temps pour vérifier certaines questions.

Devant la juge France Charbonneau, de la Cour supérieure du Québec, Alexandra Longueville demandait un délai de deux semaines afin de mener des démarches concernant le mandat qui semble lui avoir été confié.

Cette avocate du cabinet Morneau L'Écuyer La Leggia, qui travaillait sans la présence de M. Lacroix en cour, dit vouloir «vérifier la légalité de mon mandat» et «vérifier des questions déontologiques».

La juriste n'en a pas dit plus devant le tribunal et elle a refusé de donner quelque précision que ce soit une fois questionnée par les journalistes.

Après une brève intervention d'Eric Downs, procureur de l'Autorité des marchés financiers, la juge a accordé un délai d'une semaine à Me Longueville et fixé la prochaine audience au vendredi 4 avril.

Ce qui est remis à vendredi prochain concerne le choix des dates pour entendre l'avis d'appel de Vincent Lacroix sur sa sentence.

Le PDG déchu de Norbourg n'a pu contester son verdict de culpabilité, le juge Réjean Paul ayant rejeté en février chacun de ses motifs en les jugeant frivoles et sans fondement.

Maintenant, M. Lacroix tente de s'en prendre à la sentence de 12 ans moins un jour qui lui a été imposée le 28 janvier par le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec.

La dernière fois que Vincent Lacroix a tenté de se faire représenter par un avocat, la tentative a avorté.

Le 8 février, Christian Gauthier se présentait en cour mais disait ne pas avoir pu obtenir une confirmation de son mandat en personne.

Ce jour-là, Vincent Lacroix était arrivé en retard au palais de justice et le représentant des services correctionnels s'était fait apostropher par le juge Paul en raison de ce retard.