La Banque Royale (T.RY), plus importante banque au pays au chapitre des actifs, n'est pas pressée d'acquérir des banques grand public aux États-Unis même si le resserrement mondial du crédit rend les actifs moins chers, a indiqué hier Gordon Nixon, PDG de la banque.

La Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]], plus importante banque au pays au chapitre des actifs, n'est pas pressée d'acquérir des banques grand public aux États-Unis même si le resserrement mondial du crédit rend les actifs moins chers, a indiqué hier Gordon Nixon, PDG de la banque.

«Nous ne sommes pas pressés et nous ne sommes pas intéressés à conclure un marché qui ne répond pas à nos critères stratégiques, financiers et culturels», a dit M. Nixon, 51 ans, lors d'une conférence d'investisseurs à Toronto commanditée par Scotia Capital.

«Si la valeur des capitaux propres de certaines cibles américaines peut sembler attrayante, a-t-il ajouté, le défi principal consiste bien sûr à acquérir le bilan d'une autre banque.»

Au cours des deux dernières années, la Banque Royale a consacré plus de 2 G$ CAN pour réaliser des acquisitions aux États-Unis, y compris celles de Flag Financial Corp., d'Atlanta, et de la société Alabama National BanCorporation. En juin dernier, la Banque Royale a aussi mis la main sur RBTT Financial Holdings, à Trinité-et-Tobago, au prix d'environ 2,2 G$ CAN.

«Lorsque nous examinons des occasions potentielles, nous ne nous limitons pas au secteur du détail aux États-Unis, a indiqué M. Nixon. En fait, nous sommes toujours en quête d'occasions dans toutes nos sphères d'activité et dans une variété de pays.»

M. Nixon a aussi bien accueilli la décision du gouvernement américain de mettre en tutelle les deux sociétés de prêts hypothécaires, Fannie Mae et Freddie Mac.

«La restructuration de Fannie et de Freddie va s'avérer une étape très importante du processus de stabilisation aux États-Unis», a-t-il dit.