Avant que Roger Breton ne démarre son entreprise, en 1968, les batteries fabriquées au Québec étaient dévorées par l'acide sulfurique au bout d'un an.

Avant que Roger Breton ne démarre son entreprise, en 1968, les batteries fabriquées au Québec étaient dévorées par l'acide sulfurique au bout d'un an.

Celui qui était à l'époque un jeune entrepreneur eut alors l'idée de partir à la recherche d'une peinture qui résisterait à la corrosion et la trouva en Belgique.

Termaco était né.

Aujourd'hui, l'entreprise emploie 200 travailleurs et fabrique non seulement des boîtiers de batterie, mais aussi l'aménagement des fourgonnettes pour la Ville de Montréal ou Bell Canada.

Mais l'entreprise a été frappée par la hausse du dollar canadien et le coût du transport, qui a doublé dans les dernières années. Elle a dû baisser ses prix de moitié.

Pour protéger ses parts de marché, qui sont à 74% américaines, Termaco a investi 3,5 millions pour transférer une partie de ses activités à Redding, en Pennsylvanie.

Son principal client, Eastpenn Manufactory, ne sera plus qu'à 12 km de la nouvelle usine, qui ouvrira en avril prochain.

L'équipe des ventes de Termaco veut remplacer cette partie des ventes, évaluée à 4 millions sur un total de 25 millions, par de nouveaux produits canadiens.

Elle explore de nouveaux marchés, notamment avec les fabricants d'ascenseurs ou dans l'énergie solaire, un secteur d'avenir.

"De nouvelles niches se développent, signale le vice-président Donald Lalanne. Les nouveaux projets d'énergie, la rénovation du réseau d'Hydro-Québec et la rénovation résidentielle amènent de l'eau au moulin."

De cette façon, l'entreprise continue d'être dans la course, alors que certains de ses concurrents québécois ont fermé leurs portes.