Le bénéfice du géant du jouet Mattel a fondu pratiquement de moitié au deuxième trimestre, quand la progression de ses coûts a surpassé à la fois les ventes robustes découlant de films comme «Kung Fu Panda» et «Batman» et les bienfaits que l'entreprise a retiré de la faiblesse du dollar américain.

Le bénéfice du géant du jouet Mattel a fondu pratiquement de moitié au deuxième trimestre, quand la progression de ses coûts a surpassé à la fois les ventes robustes découlant de films comme «Kung Fu Panda» et «Batman» et les bienfaits que l'entreprise a retiré de la faiblesse du dollar américain.

Ses résultats ont quand même été supérieurs à ceux attendus par Wall Street.

Mattel - qui fabrique les jouets Barbie, Hot Wheels et Fisher-Price - a indiqué vendredi que son bénéfice a dégringolé de 48%, passant à 11,8 M$ US, ou 3 cents US par action, contre 22,8 M$ US, ou 6 cents US par action, l'an dernier.

Ses revenus ont toutefois progressé de 11%, à 1,11 milliard $, en tenant compte de la hausse de 15 pour cent de ses ventes internationales générée par la faiblesse de la devise américaine. Les ventes en sol américain ont avancé de seulement 3 pour cent.

Les analystes interrogés par la firme Thomson Financial attendaient un bénéfice de 2 cents US par action et des revenus de 1,04 G$ US.

Les ventes des produits Barbie ont reculé de 6 pour cent. Par contre, les produits dérivés de films comme «Batman», «Kung Fu Panda», «Speed Racer» et «Kit Kittridge» ont bien fait.

La hausse des coûts continue toutefois de freiner la performance de Mattel. Les dépenses générales, des ventes et administratives ont bondit de 16%, à 347,9 M$ US; environ 25 M$ US de cette somme découle de frais issus de la poursuite intentée à MGA Entertainment, qui fabrique les produits Bratz.

Dans ce dossier, un jury de la Californie a tranché, jeudi, que Carter Bryant - qui a conçu les poupées Bratz pour MGA - en a, en fait, eu l'idée alors qu'il était à l'emploi de Mattel.

Ce verdict pourrait valoir des millions de dollars en dommages à Mattel.

La californienne Mattel a haussé ses prix en juin en réaction à la progression de ses coûts, et elle n'exclut pas une nouvelle hausse de prix au printemps. Elle s'attend toutefois à profiter dès cette année de la hausse décidée en juin.