Le distributeur de pièces automobiles Uni-Sélect (T.UNS) a dévoilé, jeudi, un bénéfice du premier trimestre en progression grâce à une augmentation des ventes, et a indiqué qu'il avait l'intention de profiter de la robustesse du dollar canadien pour prendre de l'expansion aux États-Unis.

Le distributeur de pièces automobiles Uni-Sélect [[|ticker sym='T.UNS'|]] a dévoilé, jeudi, un bénéfice du premier trimestre en progression grâce à une augmentation des ventes, et a indiqué qu'il avait l'intention de profiter de la robustesse du dollar canadien pour prendre de l'expansion aux États-Unis.

Le bénéfice de l'entreprise montréalaise s'est élevé à 6,1 M$, ou 31 cents par action, pour la période de trois mois qui a pris fin le 31 mars. L'an dernier, son bénéfice avait été de 5,8 M$, ou 30 cents par action.

Ses ventes sont passées de 273,2 M$ à 281,7 M$, en progression de 3,1%. Cette amélioration est attribuable à l'impact de ses acquisitions aux États-Unis et à la vigueur du dollar canadien.

En excluant l'impact de la variation des taux de change, les ventes de la compagnie auraient crû de 10,8% et le bénéfice aurait été de 33 cents par action pour le trimestre, en croissance de 10%.

Le président et chef de la direction d'Uni-Sélect, Richard Roy, a indiqué par voie de communiqué qu'au cours «des prochains trimestres, les résultats (des) opérations canadiennes et américaines continueront de bénéficier de la contribution des résultats des diverses acquisitions réalisées au cours des derniers trimestres».

Il a ensuite ajouté avoir «l'intention de poursuivre (ses) recherches de projets d'expansion tant au Canada qu'aux États-Unis», précisant que la «force du dollar canadien par rapport à la devise américaine devrait faciliter cette expansion».

Uni-Sélect est le deuxième distributeur en importance au Canada de pièces, d'équipements, d'outils et d'accessoires automobiles, et le septième en importance aux États-Unis.

L'action d'Uni-Sélect a pris jeudi 25 cents pour clôturer à 22,25 $ à la Bourse de Toronto.