Une cour ontarienne entendra le 14 avril une plainte du fondateur de Biovail (T.BVF), Eugene Melnyk, à propos de commentaires qu'aurait fait le chef de la direction de la pharmaceutique sur ses efforts pour faire élire un nouveau conseil d'administration.

Une cour ontarienne entendra le 14 avril une plainte du fondateur de Biovail [[|ticker sym='T.BVF'|]], Eugene Melnyk, à propos de commentaires qu'aurait fait le chef de la direction de la pharmaceutique sur ses efforts pour faire élire un nouveau conseil d'administration.

M. Melnyk, qui est le plus important actionnaire individuel de l'entreprise, accuse le chef de la direction de Biovail, Douglas Squire, d'avoir fait des commentaires allant à l'encontre de la Loi canadienne sur les sociétés par actions le 13 mars, lorsqu'il s'est entretenu avec des journalistes et des analystes après l'annonce d'une perte importante au quatrième trimestre.

Selon M. Melnyk, M. Squire aurait enfreint la loi en commentant une proposition de Melnyk visant à apporter des modifications au conseil d'administration de l'entreprise, avant que celle-ci n'ait fait part formellement de ses intentions aux autorités réglementaires.

Biovail assure qu'elle n'a enfreint aucune loi.

M. Melnyk, qui est aussi propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, possède près de 11,7% de Biovail. Il a quitté son poste de chef de la direction en 2004 mais est demeuré actif en tant que président exécutif jusqu'à l'année dernière.

Lorsque Biovail a dévoilé sa perte du quatrième trimestre, M. Squires a affirmé que l'entreprise avait «essayé de résoudre une série d'enquêtes (...) qui ont fait mal à la compagnie. (Elles) reposaient sur des événements survenus alors que M. Melnyk était président et chef de la direction.»

Biovail a accepté lundi de payer une amende de 10 M$ après avoir été accusée par les autorités financières américaines d'avoir soumis des états financiers inexacts et fourni de l'information trompeuse aux investisseurs et analystes.