Loin de s'affronter, les sociétés Bombardier (T.BBD.B) et Alstom pourraient s'allier pour présenter à la Société de transport de Montréal (STM) une proposition commune pour l'obtention du contrat de construction des voitures du métro de Montréal, une affaire initialement évaluée à 1,8 G$.

Loin de s'affronter, les sociétés Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] et Alstom pourraient s'allier pour présenter à la Société de transport de Montréal (STM) une proposition commune pour l'obtention du contrat de construction des voitures du métro de Montréal, une affaire initialement évaluée à 1,8 G$.

«C'est Alstom qui a lancé les démarches. Nous discutons pour voir si nous pourrions former un consortium afin de mettre nos expertises en commun en vue de répondre le mieux possible à l'appel d'offres lancé le 31 juillet par la STM», confirme Geneviève Dion, de Bombardier.

La date de remise des appels d'offres est fixée au 14 novembre, dans moins d'un mois. Le choix du soumissionnaire se fera en mars et un premier prototype devra être livré en novembre 2011, pour une mise en service entre 2012 et 2014.

Ce ne serait pas la première fois que Bombardier et Alstom s'unissent. Les deux entreprises ont déjà travaillé de concert dans la réalisation de plusieurs contrats, notamment ceux du train reliant Washington et Boston et de lignes de TGV en France.

Selon les données préliminaires, les 38 trains de neuf voitures, pour un total de 342 voitures (plutôt que les 336 prévues initialement), seront uniques au monde.

«Il y aura beaucoup d'innovations au niveau des technologies et du design. Aucun métro de ce type n'est encore en exploitation. Ce serait un train où il n'y aurait aucune séparation, aucune porte entre les voitures. C'est complètement ouvert. Les gens peuvent marcher librement d'une voiture à l'autre en toute aisance», indique Mme Dion.