Wal-Mart a annoncé jeudi la fermeture de son atelier automobile rattaché au magasin de Gatineau, où les employés s'étaient syndiqués et venaient d'obtenir une première convention collective.

Wal-Mart a annoncé jeudi la fermeture de son atelier automobile rattaché au magasin de Gatineau, où les employés s'étaient syndiqués et venaient d'obtenir une première convention collective.

Le géant du commerce de détail a justifié sa décision en affirmant qu'il ne pouvait accepter les augmentations de salaire de ses cinq employés du garage. Il soutient que ces augmentations de salaire aux cinq employés auraient entraîné une hausse des prix de 30 pour cent pour les consommateurs.

Wal-Mart affirme que les cinq employés et le gérant du Centre de pneus et de lubrification express ne perdront pas nécessairement leur emploi, puisqu'un autre emploi leur sera offert dans un autre rayon du magasin de Gatineau ou dans d'autres ateliers automobiles de Wal-Mart.

Réagissant à l'annonce, à Montréal, le secrétaire général de la FTQ, René Roy, y a vu un motif fallacieux pour en fait s'opposer à la syndicalisation, qui est pourtant permise par les lois du Québec et du Canada.

Wal-Mart avait déjà défrayé les manchettes en fermant son magasin de Jonquière, au Saguenay, après que les employés du magasin eurent adhéré au même syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce, affilié à la FTQ.

Le syndicat avait contesté en vain, devant les tribunaux, la fermeture et les licenciements qui s'en étaient suivis.