Jig-A-World, de Montréal, achète le fabricant de sacs biodégradables Polyethics Industries, d'Orillia, en Ontario, et quadruple ainsi sa taille.

Jig-A-World, de Montréal, achète le fabricant de sacs biodégradables Polyethics Industries, d'Orillia, en Ontario, et quadruple ainsi sa taille.

L'acheteur est surtout connu pour le lubrifiant Jig-A-Loo, qui «fait un malheur contre le concurrent WD40», au Canada et dans plusieurs autres pays, souligne le président et chef de la direction, David Gilmour.

Jig-A-World a fait en 2006 l'achat de Jig-A-Loo, dont le marché limité au Canada s'est agrandi dans le monde.

En deux ans, le nombre de points de vente de Jig-A-World a grimpé de 500 à 20 000, précise David Gilmour, à la tête d'une équipe de 20 personnes. Polyethics, et son président Derek Rynard, ajoute 75 employés.

Avec l'objectif d'offrir des produits faciles à utiliser à son réseau de vente, fort agrandi, David Gilmour a entrepris l'été dernier de commercialiser aux États-Unis le Jig-A-Patch, un type de plâtre en aérosol pour réparer les murs avant de la repeindre. «Des millions de ménages font des rénovations chaque année. Il faut innover pour vaincre la crise économique», lance David Gilmour.

Avec Polyethics, le groupe se diversifie et David Gilmour rêve déjà de former «un mini Proctor&Gamble» de grandes marques.

Grâce à une technologie canadienne, Polyethics fabrique des sacs oxo-biodégradables et compostables, sans nom, pour le marché industriel. Jig-A-World les nommera EconoVert-EconoGreen pour les distribuer dans son réseau multinational du commerce de détail.

David Gilmour ne dévoile pas le coût de ses acquisitions. Ce sont des investisseurs du Québec et des fonds de capital-risque de l'Ontario, des États-Unis et de l'Europe qui ont investi dans Jig-A-World, dit-il. Le groupe respecte jusqu'ici son plan d'affaires de 30 mois.