Ottawa devrait devenir la banque de dernier recours pour les entreprises en difficultés qui ne peuvent obtenir du crédit grâce aux voies habituelles, a affirmé mercredi le Conference Board du Canada.

Ottawa devrait devenir la banque de dernier recours pour les entreprises en difficultés qui ne peuvent obtenir du crédit grâce aux voies habituelles, a affirmé mercredi le Conference Board du Canada.

L'organisme affirme que le gouvernement fédéral pourrait se tourner vers la Banque du Canada, la Banque de développement du Canada, Exportation et Développement Canada ou Financement agricole Canada afin de satisfaire les besoins du marché monétaire.

Le gouvernement fédéral et ceux des provinces devraient se préparer à accuser un déficit à court terme afin de stimuler l'économie chancelante, a affirmé l'économiste principal du Conference Board Glen Hodgson.

L'industrie automobile nord-américaine a un besoin urgent d'aide financière et les gouvernements peuvent offrir des prêts garantis afin de l'aider à traverser ces temps difficiles, a souligné M. Hodson.

Les entreprises réclamant des prêts devraient présenter un plan d'affaire à moyen terme crédible, et devraient démonter qu'il ne s'agit là que d'une mesure transitoire.

Des représentants canadiens du secteur des pièces automobiles ont récemment demandé à Ottawa plus de 1 G$ en prêts garantis. L'industrie manufacturière automobile de l'Amérique du Nord a également réclamé des prêts garantis sans toutefois spécifier le montant.

Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a annoncé lundi que le gouvernement fédéral achètera d'ici la fin de l'année financière des blocs additionnels de prêts hypothécaires assurés à concurrence de 50 G$, pour aider les banques canadiennes qui font face au resserrement du crédit.

Il a rappelé que les prêts hypothécaires sont déjà garantis par la Société canadienne d'hypothèques et de logement, une société de la Couronne.