Les détenteurs de fonds enregistrés de revenus de retraite (FERR) ne sont pas épargnés par les tumultes de la Bourse, même si la part boursière de leur portefeuille est habituellement moins élevée que pour d'autres investisseurs, par exemple les détenteurs de REER.

Les détenteurs de fonds enregistrés de revenus de retraite (FERR) ne sont pas épargnés par les tumultes de la Bourse, même si la part boursière de leur portefeuille est habituellement moins élevée que pour d'autres investisseurs, par exemple les détenteurs de REER.

Et comme aux autres investisseurs, Denis L'Hostie, directeur principal (planification financière) à la Banque Laurentienne, donne le même conseil aux détenteurs de FERR: restez investis.

Le FERR est le véhicule d'investissement qui naît de la conversion du REER, le temps de la retraite venu. Il permet de continuer à accumuler des revenus et des gains en capital à l'abri de l'impôt.

S'il est généralement associé à une plus grande prudence de la part des détenteurs, la prudence à l'extrême n'est pas payante non plus.

«Il faut garder une perspective de rendement à long terme», soutient Denis L'Hostie. La retraite peut durer 15, 20 ou 30 ans, et cette longue période de décaissement permet de viser de meilleurs rendements.

«Il est donc important de conserver une bonne répartition, et non pas seulement d'avoir des certificats de placement garantis», dit M. L'Hostie.

«Sur un placement de 200 000$, un rendement amélioré de seulement 1% augmente le revenu de 1200$ par année, illustre le spécialiste. C'est un montant qui a son importance à la retraite.»

Quelqu'un qui n'aurait que des CPG, sur une période de cinq ans, obtiendrait un rendement moyen de 3 ou 4%, note M. L'Hostie. «Mais en considérant l'impôt et l'inflation, le rendement devient négatif.»