En pleine période de dévoilement de résultats financiers, les Bourses ont connu une séance en dents de scie mais ont tout de même conclu en territoire positif.

En pleine période de dévoilement de résultats financiers, les Bourses ont connu une séance en dents de scie mais ont tout de même conclu en territoire positif.

Sur Bay Street, le S&P/TSX a gagné 1,02% ou 94,59 points pour s'établir à 9331,47 points après avoir passé du rouge au vert.

Wall Street a connu un sort comparable. Après avoir ouvert en territoire positif, le Dow Jones a gagné 2,18% ou 172,04 points à 8691 points tandis que le NASDAQ a perdu 0,63% à 1603,91 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a progressé de 1,26% (11,33 points), à 908,11 points.

Après avoir passé une partie de la séance dans le rouge, les marchés européens ont terminé le tout dans la modération.

La Bourse de Londres a gagné 1,16% à 4087,83 points à la fermeture. Le DAX allemand a glissé de 1,13% à 4519,23 points et le CAC 40, à Paris, a retranché 0,38% à 3310,87 points.

Les marchés asiatiques, eux, ont connu une autre journée négative.

Au Japon, le Nikkei a terminé la séance en baisse de 2,46% à 8460,98 points. Shanghai a cédé 1,07% à 1875,56 points et la Bourse de Hong Kong a reculé de 3,55% à 13 760,49 points.

Les pertes de jeudi s'expliquent en partie parce que les craintes pour l'économie se matérialisent pour de grandes entreprises et par la chute 5,69% de Wall Street la veille.

Par exemple, Sony a abaissé ses prévisions et Air France-KLM a indiqué que son offre stagnera en raison des difficultés du marché aérien.

Du côté bancaire, la deuxième banque helvétique, Credit Suisse, a annoncé jeudi une perte nette de 1,26 milliard de francs suisses (1,34 G$ CAN) au troisième trimestre. Les résultats en banque d'affaires ont été plombés par une nouvelle dépréciation d'actifs de 2,4 milliards de francs suisses.

Cela confirme que le spectre d'une récession est bien réel.

«Les investisseurs reconsidèrent leurs estimations sur la gravité et la durée de la récession, reconnaissant que la crise du crédit a abouti non plus à un ralentissement économique fâcheux mais à quelque chose de bien plus sérieux», a admis Frederic Dickson, directeur de la stratégie de marché chez D.A. Davidson à New York.

«Clairement, nous allons avoir un certain nombre de mois difficiles devant nous en terme d'économie réelle», a déjà concédé le secrétaire au Trésor des États-Unis, Henry Paulson.

Avec Agence France-Presse