Les principales places boursières nord-américaines ont amorcé une poussée en fin de séance après une journée en territoire négatif, résultat des mauvaises nouvelles sur l'emploi au Canada et surtout aux États-Unis.

Les principales places boursières nord-américaines ont amorcé une poussée en fin de séance après une journée en territoire négatif, résultat des mauvaises nouvelles sur l'emploi au Canada et surtout aux États-Unis.

Selon des chiffres officiels, le Dow Jones a gagné 3,09% et le Nasdaq 4,41% grâce notamment à un rebond des valeurs financières.

Du côté de la Bourse de Toronto, l'indice TSX a été dans le rouge presque toute la séance.

Mais tout comme Wall Street, l'indice phare de Bay Street est revenu en territoire positif gagnant 59,21 points à 8117,03 points à la clôture.

L'indice torontois a été influencé durant la journée par le mouvement baissier des cours du pétrole. En fin de journée, le baril de pétrole «light sweet crude» perdait 1,80 $ à 41,87 $.

Jeudi, Wall Street était repartie à la baisse après deux séances de hausse, à la veille de la publication des statistiques mensuelles du chômage aux États-Unis: le Dow Jones avait perdu 2,51%, le Nasdaq 3,14% et le S&P 500 2,93%.

Des deux côtés de la frontière, les nouvelles concernant l'emploi ont surpassé les prévisions les plus pessimistes.

Avec plus de 500 000 suppressions d'emplois le mois dernier, le taux de chômage américain est remonté à son plus haut niveau depuis plus de 15 ans, à 6,7%.

«Même si le marché s'attendait à de mauvaises nouvelles, personne ne s'attendait à ce qu'elles soient mauvaises à ce point», a signalé un analyste.

Du côté canadien, 71 000 emplois ont été perdus en novembre dernier.

L'Europe aussi a mal réagi aux nombreuses pertes d'emplois aux États-Unis. Les principaux indices ont largement reculé vendredi.

Le Dax allemand a chuté de 4% pour pointer à 4381,39 points alors que le CAC 40 à Paris a dégringolé de 5,48% à 2988,01 points.

Avec Agence France-Presse