À moins d'une surprise, la saga de la vente de BCE (T.BCE) est terminée.

À moins d'une surprise, la saga de la vente de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] est terminée.

Le consortium mené par Teachers' a obtenu son financement pour une transaction à 42,75 $ l'action, le prix prévu à l'origine.

L'entente de crédit et les documents clés en matière de financement ont été signés, ce qui met fin aux craintes que le prix doive baisser en raison du crédit difficile à obtenir. La vente qui évalue le plus gros acteur des télécommunications à 52 G$ doit donc s'effectuer sans pénaliser les détenteurs d'actions.

Cette annonce a fait bondir le titre de BCE à la Bourse de Toronto vendredi. Le titre gagnait 12,4% à 39,50 $ en matinée.

Le régime de retraite des enseignants ontariens Teachers prévoit que la transaction sera conclue le 11 décembre ou quelque peu avant.

Toutefois, les dividendes sur les actions ordinaires demeurent suspendus en attendant que le changement de propriétaire soit effectué. Les actions privilégiées ne seront pas affectées.

La pénalité de rupture payable par l'acquéreur grimpe à 1,2 G$ dans le cadre de l'entente finale.

L'accord «est très nettement dans le meilleur intérêt des actionnaires, de l'entreprise et de Bell Canada, compte tenu notamment des conditions actuelles des marchés des capitaux», déclare Richard J. Currie, président du Conseil de BCE et de Bell Canada.

«Comme il a été annoncé précédemment, BCE a obtenu toutes les approbations de tierces parties avant l'échéance du 30 juin établie dans l'entente initiale», a ajouté M. Currie.

Rappelons que le consortium de Teachers comprend les fonds d'investissement Providence Equity Partners et Madison Dearborn Partners, en plus de Merrill Lynch Global Private Equity.

Michael Sabia cède sa place

Maintenant que la transaction se confirme, le chef de la direction Michael Sabia précise qu'il doit céder sa place à George Cope le 11 juillet.

M. Cope, qui a été nommé président et chef de l'exploitation de Bell Canada en octobre 2005, doit ficeler la transaction et ensuite rendre Bell plus concurrentielle.

«L'attention de l'entreprise doit maintenant se tourner vers les activités de Bell Canada et les préparatifs de sa transformation en société fermée, de sorte que le moment est opportun pour céder la place à George Cope», justifie M. Sabia.

«Nous planifions cette transition depuis quelque temps, et c'est maintenant l'heure d'aller de l'avant, ajoute M. Sabia J'ai beaucoup apprécié l'occasion qui m'a été donnée de diriger cette grande entreprise.»