Les cours du baril de pétrole ont fini la semaine avec un nouveau record à 127,82 $ vendredi à New York, les investisseurs réagissant notamment à des spéculations sur une hausse des importations de la Chine, deuxième consommateur mondial d'énergie.

Les cours du baril de pétrole ont fini la semaine avec un nouveau record à 127,82 $ vendredi à New York, les investisseurs réagissant notamment à des spéculations sur une hausse des importations de la Chine, deuxième consommateur mondial d'énergie.

Les marchés se sont également enflammés après que les analystes de la maison de courtage Goldman Sachs, très écoutés, eurent relevé à 141 $ le baril, contre 107 $ auparavant, leur estimation du prix du pétrole en 2008, en raison d'une offre de brut restreinte.

Après être montés en séance à 127,82 $, le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin a clôturé à 126,29 $ --record de clôture-- en hausse de 2,17 $ par rapport à son niveau de clôture de jeudi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet (premier jour de cotation de ce contrat) a aussi établi une nouvelle marque de référence. Il s'est hissé à 126,34 $, avant de terminer la séance à 124,99 $, en hausse de 3,74 $ par rapport à jeudi.

«Le marché est installé dans une dynamique haussière qui sera difficile à enrayer à court terme, car le pétrole est devenu un investissement sûr», a expliqué Eric Wittenauer, analyste chez Wachovia Securities, qui estime que la prochaine cible est la barre symbolique des 130 d$.