Pacini amorce une grosse année de développement qui comprend l'expansion à l'extérieur du Québec et l'entrée à l'épicerie.

Pacini amorce une grosse année de développement qui comprend l'expansion à l'extérieur du Québec et l'entrée à l'épicerie.

«Je ne devrais peut-être pas vous le dire tout de suite mais, d'ici peu, Pacini va ouvrir un premier restaurant à l'extérieur du Québec», annonce à La Presse Affaires le président, Pierre Marc Tremblay.

En outre, Pacini amorce la vente en épicerie des ingrédients (huiles d'olive, épices, herbes) qui permettront de goûter aux saveurs de ses repas du restaurant.

Par contre, Pacini ne vendra pas de plats à l'épicerie, contrairement aux Rôtisseries St-Hubert.

La chaîne veut augmenter sa présence dans le marché, mais garder tout de même une part de magie pour ses restos, explique le président Tremblay.

Grâce notamment à son virage italien de 2004, les ventes de la chaîne québécoise Pacini sont passées de 24 millions à 33 millions. La croissance a atteint 7% au cours de l'exercice financier terminé en septembre 2007, dit-il.

Pacini a pris le contrôle, en décembre 2006, des restos végétariens Commensal, qui vendent certains plats à l'épicerie et ont tracé la voie.

Par ailleurs, avec l'aide du service de cardiologie du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), Pacini a banni en 2005 les gras trans de son menu, «une première au Canada qui a suscité encore plus d'intérêt à l'extérieur du Québec qu'ici», souligne Pierre Marc Tremblay.

Le président explique avoir reçu «beaucoup d'appels» d'ailleurs au Canada l'invitant à ouvrir des restaurants. Ce sera fait sous peu.

La lutte aux gras trans «rend crédible ce que fait Pacini et s'occuper aussi de la santé des gens, c'est plus emballant», dit-il.

Des concurrents ont par la suite ciblé les gras trans et Pierre Marc Tremblay «les encourage» d'ailleurs à persévérer.

Mettre dehors les gras trans, «c'est une question de coûts, de goût, de recherche et de développement, explique le président. C'est long, il faut une démarche soutenue et y mettre le prix. C'est plus une question de coûts que de capacité d'y arriver. Par contre, le goût des plats peut changer, mais à notre surprise, c'est meilleur» à cause de l'utilisation d'ingrédients de qualité.

Les développements de 2008 comprennent en outre la reconstruction du Pacini de Lévis, qui a subi un incendie, et l'ouverture de trois Commensal, dont un prochainement à Boisbriand.

«Après la réorganisation de l'an dernier, c'est le temps des implantations», conclut Pierre Marc Tremblay.