Aérodium Canada, ce fabricant d'appareils de simulation de chute libre, pourrait bien passer aux mains de Lettons. C'est en fait le représentant des ventes en Lettonie qui s'apprête à prendre le contrôle de la PME québécoise.

Aérodium Canada, ce fabricant d'appareils de simulation de chute libre, pourrait bien passer aux mains de Lettons. C'est en fait le représentant des ventes en Lettonie qui s'apprête à prendre le contrôle de la PME québécoise.

Cette tournure des événements fait suite au décès subit en mai dernier, à l'âge de 35 ans, de François St-Germain, président et fondateur de la PME de cinq employés. Tout indique qu'une partie des opérations demeurera au siège social de l'entreprise à Saint-Hyacinthe.

«Même si tout est au ralenti depuis le printemps, le futur acheteur nous a demandé de rester en poste, ce qui est bon signe. Il va peut-être y avoir des activités qui vont déménager en Lettonie, mais avec l'expertise et les contacts que nous avons ici, je crois bien qu'Aérodium va rester en vie au Québec», explique Édith Trudeau, directrice par intérim d'Aérodium Canada.

En 2007, les ventes de la PME ont atteint 1,2 M$. Depuis sa fondation en 2002, l'entreprise a construit une demi-douzaine d'appareils qu'elle a notamment vendus à des civils en Lettonie, au Kazakhstan et en Europe occidentale, de même qu'à des militaires du Moyen-Orient.

L'aérodium, qui reproduit l'effet ressenti par un parachutiste qui se laisse tomber avant d'ouvrir son parachute, a été inventé dans les années 70 par Jean St-Germain, le père du regretté François St-Germain.