La crise financière ne fait pas seulement des ravages sur les parquets des Bourses mondiales, mais également dans le bas de laine des épargnants.

La crise financière ne fait pas seulement des ravages sur les parquets des Bourses mondiales, mais également dans le bas de laine des épargnants.

L'indice Mercer sur la situation financière des régimes de retraite a connu une baisse d'environ 6% depuis la fin du deuxième trimestre et d'environ 10% depuis le début de l'année.

«Tous les principaux marchés ont affiché des rendements négatifs au cours du dernier trimestre», a indiqué Yvan Breton, responsable chez Mercer.

Le rendement du portefeuille indiciel de Mercer a été de -7,9% pour cette période. Il s'agit du pire trimestre des dix dernières années pour les fonds équilibrés types.

En 1998, le rendement du portefeuille indiciel de Mercer avait été de -9,1%.

Selon Mercer, la légère augmentation des taux d'intérêt à long terme au cours du trimestre a permis d'atténuer quelque peu les pressions exercées sur les coûts de financement des régimes.

Mais cette hausse des taux d'intérêt n'a pas été «suffisante» pour contrebalancer l'impact foudroyant de la chute des marchés des actions en septembre, affirme Paul Forestell, responsable de l'unité de retraite chez Mercer.

À 72 %, l'indice est à son niveau le plus bas depuis son instauration, le taux le plus bas précédent ayant été de 77 %.

Les bons, les mauvais titres

Dans la liste des bons élèves ont retrouve les titres à revenu fixes canadiens (qui ont eu un rendement de -0,4%) ainsi que les actions américaines qui sont deuxièmes.

Depuis la fin 2006, précise Mercer, c'est la première fois que le rendement des titres américains dépasse celui des actions canadiennes.

Justement, ces titres canadiens ont été dans la catégorie d'actif ayant obtenu le pire résultat du troisième trimestre, le rendement de l'indice S&P/TSX s'étant établi à -18,2%.

Trois secteurs en particulier ont obtenu les pires rendements au troisième trimestre soit les technologies de l'information (-38%), les matériaux (-33,6%) et l'énergie (-26,9%).