Le titre de Bombardier a perdu 9,36% à la Bourse de Toronto, mardi, après que la multinationale ait confirmé le ralentissement des commandes pour les avions d'affaires.

Le titre de Bombardier a perdu 9,36% à la Bourse de Toronto, mardi, après que la multinationale ait confirmé le ralentissement des commandes pour les avions d'affaires.

L'action a finalement clôturé en baisse de 47 cents à 4,55$.

Selon l'entreprise, la crise financière et le ralentissement économique en cours ont un impact sur cette industrie.

Déjà en marge du congrès de la National Business Aviation Association (NBAA), la multinationale américaine Honeywell avait indiqué qu'une «tempête» s'annonce pour l'industrie de l'aviation d'affaires dans les prochaines années.

Mais mardi, le message est venu de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] elle-même qui affirme que les commandes pour les avions d'affaires diminuent alors que le resserrement du crédit pousse les entreprises à diminuer leurs dépenses.

C'est ce qui ressort d'une conférence de presse donnée par la multinationale montréalaise, information relayée par l'agence Bloomberg.

«La demande était très forte, ça devait diminuer un jour ou l'autre», a indiqué Steven Ridolfi, président de Bombardier Avions d'Affaires.

Bombardier a souligné que la demande mondiale pour les avions d'affaires devrait passer de 1400 cette année à 1000 commandes pour 2009.

«Certains de nos clients nous disent qu'il est plus difficile à l'heure actuelle d'avoir accès au crédit», a indiqué Guy Hachey, président de Bombardier aéronautique.

Mais il a toutefois voulu rassurer sur la demande.

«Nos clients ne veulent pas laisser tomber leurs commandes, mais certains d'entre eux voudraient avoir plus de temps», a-t-il souligné.

Bombardier affirme qu'elle va réorganiser son carnet de commandes en permettant aux clients qui veulent obtenir rapidement leur avion de payer l'intégralité du montant et aux autres de prendre le temps afin de trouver un arrangement financier.

Selon la multinationale, le taux d'annulation est au même niveau que les années précédentes.